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Dans Lisières, d’Olivier Adam, un écrivain rejeté par sa femme, quitte la Bretagne et retourne dans la banlieue parisienne où il a grandi, l‘occasion pour lui de remettre en question sa vie, la banlieue et de faire le point avec ce qu’il est devenue et ses aspirations.

Paul Steiner est un écrivain, scénariste, dont la femme vient de le quitter. Il est viré de chez lui et ne voit plus ses enfants qu’un week-end sur deux. Sa mère est malade et à l’hôpital, son père n’a jamais vécu seul et ne sait pas s’occuper de lui-même. Son frère lui demande de s’installer dans la maison familiale en banlieue. Une banlieue qu’il a fuit.

Il est ramené dans cette ville où il a grandi et retrouve ses anciens copains. Steiner va voir ce que sont advenus ce gens là et mesurer la distance qui s’est creusé entre lui et son milieu d’origine. Une distance culturelle, affective et sociale s’est solidement installée. En endossant la vie d’écrivain, en fréquentant les milieux intellectuels il n’est plus apte à comprendre et à partager leur quotidien tout simplement parce qu’il ne vit plus dans la même réalité qu’eux.

Tout ça va l’amener a s’interroger sur l’état de la France, de sa banlieue. La périphérie, la lisière de paris, prend tout son sens. Quand on est en lisère, on est au bord des choses et pas complètement dedans. Et en même temps cette banlieue concentre la majorité de la société française : les classes populaires et les classes moyennes.

Tout son parcours va l’amener à comprendre qu’il n’a en fait qu’une seule place, celle qu’il s’était créé au milieu de l’écriture, de sa femme, de ses enfants. Tout le roman va être un trajet de reconquête.

J’ai déjà lu:”Des vents contraires” livre de cet auteur,que j’ai beaucoup aimé:ICI