De-tortues-en-aiguilles-6

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Mercredis gourmands #84

Ma participation aux mercredis gourmands de Anne-Laure.T:

Cette semaine je choisis encore un titre de roman:

 

Le dimanche on va au restaurant

 

 

 

Résumé:

Lorsque Louise a saisi mon poignet en me rendant du ticket-repas la partie qui me revenait, je n'ai pas tout de suite pensé qu'elle pourrait être cette femme qui plus tard aurait pour moi de l'ambition dans la maison. A l'institut, on ne pense pas à l'ambition, ni à l'avenir, ni même à la maison. On tente seulement d'oublier ce qui nous a amenés là. Beaucoup disent, à mon avis pour s'excuser, que le déclin des mareyeurs les a amenés là. Comme il a, selon d'autres, amené dans la ville le ventet l'odeur. Moi, je crois que le vent et l'odeur étaient là bien avant le déclin des mareyeurs, mais qu'en période de prospérité, occupés que nous étions à surveiller les arrivées et surtout les départs des caissesde poissons, nous n'avions guère le temps d'y porter attention. Ce n'est qu'après. Avions-nous de même remarqué la vase qui entoure nos côtes, avant que ne s'y enlisent les carcasses des bateaux à l'agonie ? Je n'ai pas franchement de certitude à ce sujet. Alors, dans mon
désarroi, je n'ai pas parlé de la fin des mareyeurs. Je n'ai rien dit.J'ai seulement pensé : Me voilà, toi, Chim, arrivé là. En carénage, pour ainsi dire. C'est tout.



11/12/2012
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